Y’en a marre du chômage

Posté par ippolito le 1 février 2013

Vrais chiffres chômage décembre 2012, 6900 chômeurs de +, malgré 307700 radiés

21 700 radiations de + que le mois précédent, ça explique en partie la hausse + modérée des chômeurs supplémentaires par rapport à novembre 2012.

+ 24,5% concernant les radiations administratives ( les punis ), par rapport au mois précédent.

Les sorties des listes pour « reprise d’emploi » ne représentent que 20,1% du total des sorties de pôle emploi.

112 937 offres d’emploi ce jour, pour + de 9 millions de privés d’emploi ( y compris les invisibles, Rsa et autres situations )

Rappel : Janvier augmentation du montant RSA et de l’ASS + 26 et + 27 centimes par jour, soit 1 quart de baguette, soit à peine une cigarette, ça ne couvrira certainement pas les diverses augmentations prévues en 2013, donc les personnes déjà moins de 2 fois sous les seuils de pauvreté, vont être dans des situations toujours + épouvantables, c’est tout simplement ignoble et méprisant.

Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Décembre 2012 :
 
- Défauts d’Actualisation : 209 700, 44,6 % des sorties des listes 
- Radiations Administratives (les punis) : 46 700, 9,9 % des sorties

- Autres Cas ( mystérieuse rubrique, les morts, suicidés, emprisonnés ?) : 51 300, 10,9 % des sorties.
 
soit 307 700 radiés des listes ( 65,4 % ) pour autres motifs que :
 
- Stages parking : 31 200, 6,6 % des sorties.

- Arrêts maladie, maternité etc : 36 600, 7,8 % des sorties.
 
- Reprises d’emploi déclarées : 94 600, ne représentent que 20,1 % des sorties des listes de pôle emploi, et encore, y compris contrats aidés, etc ..
 
Demandeurs d’emploi par catégories :

A : 3 132 900 + 0 % ( + 10 % sur 1 an )
B : 612 400 – 0,9 % ( + 8,9% sur 1 an )
C : 882 300 + 1,8 % ( + 4,7 % sur 1 an )
D : 265 400 – 0,7 % ( + 11,8 % sur 1 an )
E : 355 800 – 0,4 % ( – 1,9 % sur 1 an )

TOTAL : 5 248 800 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 8,1 % sur 1 an, + 6 900 en 1 mois.
 
TOTAL, dom-tom compris : 5 615 000 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page )

Quelques chiffres qui parlent :
 
Chômage Longue durée ( entre 2 et 3 ans ) : + 7 % sur 1 an

Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 18,6 % sur 1 an
+ d’1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 ( 51 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l’emploi), ni allocation de solidarité ( ASS, AER …)

Offres d’emploi dispo, dernier chiffre connu : 112 937

Le + scandaleux, LES DEMANDEURS d’EMPLOI INVISIBLES, complètement en dehors des statistiques
 
Ne sont pas comptés dans ces 5 615 000 demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
 
1 329 700 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 100 000 environ de foyers (chiffre sous estimé datant de l’an passé) , seuls 770 300 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d’autres suivis ( associations, collectivités locales etc ) en sachant qu’un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d’un demandeur d’emploi en son sein.
 
+ 1 000 000 au bas mot, de bénéficiaires de l’AAH ou d’une pension d’invalidité, ne sont pas inscrits à Pôle emploi
 
+ des centaines de milliers, voire peut être + d’1 million de SANS-DROITS, principalement :
 
- des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeur d’emploi, qui comme vous le savez n’ont même pas droit au RSA. ( quasi unique en Europe )
 
- des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 650€ d’allocation chomage, ou 743€ d’allocation adulte handicapé, vous n’aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 608€ par mois, si vous ètes NON SDF.
 
- on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable

- des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA, et qui n’ont pas encore l’age pour la retraite ou le minimum vieillesse « ASPA » ( 67 ans) ASPA récupérable sur le patrimoine au décès.

- des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA

- on peut également évoquer, des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d’emploi, en concurrence avec les autres ( même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voir gratuits)
 
- on peut évoquer enfin, des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d’emploi en parallèle.
 
Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 9 MILLIONS demandeurs d’emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
 
Sources : Rapport complet de la DARES de 19 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias ) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/p…

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-decembre-129614

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Y’en a marre déjà marre de 2013, vivement 2014

Posté par ippolito le 31 janvier 2013

Emploi et chômage: 2012 pourrie, 2013 plombée. Vivement 2014?

20 mois de hausse pour le chômage. Les espoirs pour l’emploi sont reportés sur 2014… si les PME reprennent confiance et réinvestissent.

Michel Sapin, le ministre du Travail, a eu bien raison de conserver un certain recul par rapport aux statistiques du chômage du mois de décembre, en déclarant « la bataille contre le chômage se gagne sur la durée. Ce n’est pas une bataille au mois le mois ». 

Car les statistiques sont parfois trompeuses. Les dernières rendues publiques le 25 janvier font apparaître, pour décembre par rapport à novembre, une situation qui ne se serait pas dégradée.

 Illusion! Car lorsqu’on décortique les chiffres, on s’aperçoit que, pour le mois dernier, le nombre de radiations administratives a été supérieur de 9.200 à son niveau du mois précédent, et que les cessations d’inscription pour défaut d’actualisation ont été plus nombreuses de 11.700.

Soit 20.900 «sorties» de plus qu’en novembre provenant uniquement de la gestion administrative des fichiers pour les chômeurs sans aucun emploi ou seulement en activité réduite. 

Autrement dit, si les statistiques ne font apparaître qu’une stabilisation d’un mois sur l’autre du noyau dur des chômeurs et une progression de 10.200 personnes du total des inscrits à Pôle emploi, c’est uniquement grâce à ce jeu d’écritures. 

Ces artifices ne changent probablement pas grand-chose à la situation, de toute façon très critique fin 2012 avec une hausse de 10% en un an (3% en 2010, 5,6% en 2011) du nombre de demandeurs d’emploi sans aucun travail en France métropolitaine (soit 284.600 de plus), et de 8,8% si on ajoute les précaires qui n’ont qu’une activité réduite.

Mais aux observateurs qui auraient pu être surpris par la baisse du nombre mensuel de ces radiations depuis l’automne, le rattrapage est opéré. Il ne sert pas forcément les statistiques sur l’année, mais il avantage celles de décembre. Sans grand intérêt d’ailleurs. Car les chiffres d’un mois ne font pas le beau temps sur le marché de l’emploi, comme l’exprime Michel Sapin.

Chômeurs plus longtemps

Le ministre n’a d’ailleurs pas cherché à rassurer l’opinion en pointant l’infime baisse du nombre de demandeurs d’emploi masculins en décembre, ou la stabilisation du chômage des jeunes. 

Lorsque, sur l’ensemble de l’année 2012, on assiste à une progression de près de 12% du nombre d’hommes sans aucun travail et de plus de 8% pour les femmes, avec une augmentation de plus de 9% des chômeurs de moins de 25 ans et de 17% des seniors (50 ans et plus),  rien ne peut donner motif à la plus légère satisfaction.

François Hollande a hérité d’une situation qui se dégradait déjà puisque le chômage a enregistré le mois dernier, depuis mai 2011, sa vingtième hausse mensuelle successive ! 

Mais, en sept mois, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault n’est pas parvenu à enrayer la tendance. Les durées de chômage s’allongent : Pôle emploi dénombre fin 2012 plus de 1,8 million de demandeurs d’emplois ayant plus d’un an de chômage, soit une hausse de 12,5% ; ils représentent maintenant plus de 39% des inscrits.

Catégories ABC: certains sont sans emploi (catégorie A), d’autres exercent une activité réduite courte, d’au plus 78 heures au cours du mois (catégorie B), ou une activité réduite longue, de plus de 78 heures au cours du mois (catégorie C)

Et avec une chute de 12% des offres d’emploi collectées et de 15% des offres d’emploi satisfaites l’an dernier, l’établissement public chargé de favoriser le retour sur le marché du travail semble bien désarmé.

2013, nouvelle année d’un chômage record?

Michel Sapin évoque la durée pour redresser la situation. Euphémisme. François Hollande a déjà averti les Français en fixant à la fin de l’année son objectif d’inverser la courbe du chômage. De toute façon, la dernière prévision du FMI, ne prévoyant qu’une croissance économique de 0,3% pour la France en 2013 dans une zone euro en récession, ne laisse guère d’espoir pour cette année: une économie qui crée des emplois doit pouvoir s’appuyer sur une croissance d’au moins 1%. On en est loin.

Même les prévisions du gouvernement — qui apparaissent de plus en plus irréalistes — d’une croissance de 0,8% ne permettraient pas de relancer l’emploi. 2013 semble bien irrémédiablement plombée et sera peut-être une nouvelle année de chômage record en France. 

Le gouvernement attend beaucoup de la montée en puissance de la Banque publique d’investissement (BPI), opérationnelle depuis le début de l’année, pour soutenir les PME créatrices d’emplois. Mais problème, malgré tout: Oseo, l’une des composantes de la BPI, ne fait guère preuve d’optimisme. 

«Avec l’atonie des affaires et la nette tendance à l’allongement des délais de paiement, les trésoreries s’assèchent. Les difficultés sont à nouveau aussi fréquentes que lors de la précédente récession de 2008-2009», note Oseo dans sa dernière enquête semestrielle.

Les PME ne pourraient, globalement, que maintenir leurs effectifs en 2013 à cause de la crainte d’un sensible déclin de leur activité. Une crainte qui, combinée à un accès au crédit plus difficile soulignée par de nombreux instituts, pourrait engendrer un recul des investissements préjudiciable pour l’emploi. 

La Chambre de commerce de Paris a noté que, sur son territoire après deux années de baisse, le nombre des liquidations judiciaires de petites et moyennes entreprises est reparti à la hausse l’an dernier et pourrait encore augmenter en 2013, «avec des conséquences lourdes en termes d’emplois». Ce que confirme le rebond général des défaillances d’entreprises.

D’où le rôle dévolu à la BPI, pour empêcher que la machine ne se grippe. Mais il faudra plus qu’un service d’urgence pour relancer la dynamique des entreprises. Avec à la clef une reprise des créations d’emplois… en 2014!

Gilles Bridier

http://www.slate.fr/story/67675/emploi-chomage-2012-pourrie-2013-plombee-vivement-2014

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Y’en a marre du chômage et surtout des mensonges

Posté par ippolito le 30 janvier 2013

Ces chômeurs qui n’entrent pas dans les statistiques officielles

Entre les inscrits à Pôle emploi, ceux qui travaillent à temps partiel, et tous ceux qui ne sont pas comptabilisés, les chiffres du chômage s’avèrent bien plus élevés que ceux officiellement communiqués. Explications.

Malheureusement, les chômeurs sont bien plus nombreux que les 4,6 millions affichés officiellement. Pour décortiquer les chiffres du chômage, il faut se plonger dans le détail des statistiques mensuelles diffusées par la Dares, l’administration rattachée au Ministère du travail.

Tous les gouvernements, de gauche comme de droite, communiquent uniquement sur les chômeurs inscrits à Pôle emploi (catégorie A, B et C). 

En décembre 2012, ils étaient 3,132 millions dans la catégorie A, c’est-à-dire inscrits à Pôle emploi et en recherche d’une activité à temps plein. A ceux-ci s’ajoutent les 612.400 relevant de la catégorie B (qui ont exercé une activité à temps partiel de moins de 78 heures le mois précédent), et les 882.300 de la catégorie C (ayant exercé une activité à temps partiel de plus de 78 heures au cours du dernier mois écoulé). 

Fin 2012, ils étaient ainsi 4.627.600 demandeurs d’emploi officiellement dénombrés.

A ces chiffres, il faut ajouter tous les demandeurs d’emploi qui entrent dans le décompte officiel, mais sont régulièrement passés sous silence. A commencer par ceux de la catégorie D recensant les personnes en stage, en formation ou en maladie, mais dispensés de recherche d’emploi. 

« Parmi ces 265.400 chômeurs, figurent par exemple les licenciés économiques en contrat de sécurisation professionnelle, alerte Rose-Marie Péchallat, administratrice du site recours-radiation.fr . Ces personnes sont pourtant bien à la recherche d’un emploi. » Autres oubliés : 

les chômeurs de la catégorie E bénéficiant de contrats aidés. Au total, toutes catégories confondues (A,B, C, D, E), il y a donc plus de 5,248 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi en France (5,560 millions, DOM-TOM compris).

Et ce n’est pas tout. N’entrent pas dans les statistiques du chômage tous les demandeurs d’emploi « invisibles ». Difficile d’estimer leur nombre exact. 

Parmi eux : les radiés de Pôle emploi, soit pour défaut d’actualisation (209.700 en décembre 2012), soit pour radiations administratives (46.700, +24,5% sur un mois). « Ils représentent plus de la moitié des sorties du chômage le mois dernier, et reviendront dans les statistiques tôt ou tard », s’insurge Richard Dethyre, sociologue et fondateur du Forum social des saisonniers.

De plus, près de 90.000 demandeurs d’emploi en arrêt maladie, maternité ou partis en retraite, ainsi que les nombreux salariés ayant accepté un CDI à temps partiel ou les saisonniers en activité, ne sont pas comptabilisés. Par exemple, l’hôtesse de caisse qui ne travaille que 28 heures ou le moniteur de ski au chômage en été ne sont recensés nulle part. « L’idéal serait de publier un bilan annuel du chômage, plutôt que de se contenter de ces indicateurs mensuels galvaudés », commente Richard Dethyre.

Enfin, un certain nombre de travailleurs pauvres passent totalement à la trappe. Il en va ainsi des bénéficiaires du RSA qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, au nombre de 1.286.000 foyers, selon la Dares. 

« De même, les adultes handicapés et ceux percevant une pension d’invalidité échappent aux statistiques de la Dares, dès lors qu’ils sont considérés comme inaptes au travail par Pôle emploi », souligne Rose-Marie Péchallat.

Sans compter les jeunes de moins de 25 ans qui n’ont pas droit au RSA et ne prennent pas la peine de s’inscrire à Pôle emploi, ce qui les fait sortir de facto des chiffres. Ou ces auto-entrepreneurs qui n’arrivent pas à vivre de leur activité, mais qui n’ont pas franchi la porte du service public de l’emploi.

  »Les économistes parlent effectivement d’un halo de chômage », confirme le service communication de la Dares. Au total, la France compterait ainsi plus de 8,5 millions de personnes sans emploi et de travailleurs pauvres occasionnels. Soit près d’un actif sur trois !

Sandrine Chauvin

Source : Capital.fr 28/01/2013 

http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/ces-chomeurs-qui-n-entrent-pas-dans-les-statistiques-officielles-806891

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Y’en a marre de la hausse du nombre de chômeurs

Posté par ippolito le 1 janvier 2013

 10,5 % de chômeurs en juin 2013
 
La hausse du chômage en France s’est poursuivie en novembre, pour le 19ème mois consécutif.

Le chômage ne cesse d’augmenter en France, et le mois de novembre n’a pas fait exception, avec une nouvelle hausse du chômage.

 Ainsi, Pôle emploi comptabilisait 4,58 millions de chômeurs fin octobre en métropole, dont 3,1 millions de chômeurs sans aucune activité.

 Si le chômage continue d’augmenter à ce rythme, le pic historique de 3,205 million de chômeurs sans activité de janvier 1997 sera rapidement dépassé dans les mois à venir.

François Hollande a déclaré que le chômage continuerait encore d’augmenter pendant encore un an. Hollande a toujours pour objectif de stopper la hausse du chômage d’ici fin 2013.

L’ Insee prévoit que le chômage continuera d’augmenter pour atteindre 10,5% de chômeurs en juin 2013 en métropole.

source: 20minutes

http://www.impots-economie.com/105-de-chomeurs-en-juin-2013/

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Y’en a marre du chômage et surtout des mensonges

Posté par ippolito le 21 décembre 2012

L’Insee table sur un taux de chômage record mi-2013

Il devrait dépasser les 10,5% en juin. Quant à la croissance économique, elle devrait quasiment stagner au premier semestre.

Le taux de chômage devrait atteindre 10,5% de la population active au deuxième trimestre 2013 en France métropolitaine (10,9% départements d’outre-mer compris), prévoit l’Insee dans sa note de conjoncture publiée jeudi.

 En hausse depuis cinq trimestres, le taux de chômage, à 9,9% au troisième trimestre (10,3% DOM compris), continuerait de croître à l’horizon de la prévision (mi-2013), note l’Insee qui calcule ce taux selon les normes du Bureau International du Travail.

Pour le quatrième trimestre 2012, l’Insee a revu à la baisse son scénario (-0,1 point), par rapport à la précédente note de conjoncture d’octobre. Ainsi, l’Institut prévoit que la barre des 10% de chômage sera dépassée en fin d’année avec un taux estimé de 10,1% en fin d’année (10,5% DOM compris).

Ce seuil symbolique avait été atteint pour la dernière fois en 1999. Le record absolu de chômage en métropole (10,8%) fut enregistré en 1994 et 1997.

Depuis le dernier point bas de mi-2011 (9,1%), du fait de la réforme des retraites, la population active «a progressé de façon soutenue, avec 253 000 actifs supplémentaires» alors que l’emploi total est resté «globalement stable» sur la même période, précise l’Insee.

Mais à partir de début 2013, cette croissance sera «légèrement moins forte», avec seulement 30 000 entrants sur le marché du travail supplémentaires prévus par trimestre. «De plus en plus de générations à fort effectif sont remplacées par des générations à plus faible effectif», commente l’Institut national de la statistique.

Dans le privé, le repli de l’emploi devrait se poursuivre, particulièrement dans l’industrie. Les secteurs marchands non agricoles pourraient ainsi perdre 47 000 postes au quatrième trimestre 2012, puis 75 000 autres au premier semestre 2013. L’Insee intègre dans cette estimation les premiers effets du crédit d’impôt pour la compétitivité, qui permettrait de soutenir 15 000 postes d’ici mi-2013.

Au contraire, l’emploi dans les secteurs non-marchands serait en hausse (+26 000 en 2012, +31 000 au premier semestre 2013) notamment en raison «de la progression du nombre de bénéficiaires de contrats aidés».

Croissance économique sans «élan»

Par ailleurs, l’Insee ne voit toujours pas poindre la croissance en 2013. «Notre prévision peut être résumée en trois mots: toujours pas d’élan», a déclaré jeudi le chef du département de la conjoncture, Cédric Audenis en présentant la note de conjoncture de décembre dont les perspectives vont jusqu’à fin juin.

Cette faiblesse risque de compliquer la tâche du gouvernement qui mise sur une croissance de 0,8% en 2013 pour tenir ses objectifs de réduction des déficits publics à 3% du PIB à la fin de l’année.
L’Institut national de la statistique et des études économiques prévoit un petit 0,1% de croissance du produit intérieur brut (PIB) sur les deux premiers trimestres et a revu à 0,1% au lieu de 0,2% sa prévision pour 2012, contre une prévision officielle du gouvernement de 0,3%.

Pour le quatrième trimestre de cette année, l’institut s’attend à une contraction de 0,2% du PIB par rapport à celui du trimestre précédent. En revanche, la perspective d’une croissance positive début 2013 écarte l’hypothèse d’une récession (deux trimestres consécutifs de contraction).

(AFP)

http://www.liberation.fr/economie/2012/12/20/l-insee-table-sur-105-de-chomage-mi-2013_869254

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Y’en a marre que 23% des jeunes sont pauvres

Posté par ippolito le 5 décembre 2012

En France, 23 % des jeunes sont pauvres

Le diagnostic est sévère, il place la ministre de la jeunesse, Valérie Fourneyron, qui voit « tous les indicateurs se dégrader », devant « l’impérieuse nécessité d’agir rapidement ». 

Fragilisation accrue, risques d’exclusion, creusement des inégalités entre jeunes sur fond de crise économique : le premier rapport de l’Observatoire de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) sur la situation de la jeunesse en France, qui sera présenté, mardi 4 décembre, lors de rencontres organisées au Conseil économique, social et environnemental, vient rappeler au président de la République le bien-fondé de sa priorité affichée de campagne et l’urgence d’une politique publique à la hauteur des promesses et de l’enjeu. 

Un conseil interministériel se prépare sur le sujet, dans tous les ministères ; il devrait se tenir en février 2013. Des mesures fortes seront annoncées, promet Mme Fourneyron

Car les jeunes sont bien les premières victimes de la récession. Tous ne la subissent pas aussi violemment. Plutôt que le portrait d’une génération sacrifiée, ce rapport dessine la ligne de fracture entre deux jeunesses qui s’éloignent l’une de l’autre.

La première est dotée de diplômes, ils continuent bon gré mal gré de la protéger. La seconde en est dépourvue, elle est guettée par la pauvreté. Ce sont ces 15 % de jeunes qui ne sont ni en études, ni en formation, ni en emploi. Nulle part. Et que la puissance publique aide peu. Le taux de pauvreté des 18-24 ans atteint 22,5 %. Depuis 2004, il a progressé de 5 points. Au total, plus d’un million de jeunes sont désormais confrontés à une situation de grande précarité.

Olivier Galland, sociologue et directeur de recherche au CNRS, préside le conseil scientifique de l’Injep, établissement public (créé en 1953, repensé en 2010) qui a notamment pour mission de dresser tous les deux ans un état des lieux de la situation des jeunes en France. Il évoque les conclusions du rapport auquel il a contribué.

Pourquoi avoir choisi le thème des inégalités au sein de la jeunesse ?

Ces dernières années, l’accent a surtout été mis sur les inégalités intergénérationnelles. Or je ne crois pas à la théorie de la « génération sacrifiée ». C’est faire l’hypothèse que la génération des jeunes forme un tout qui s’oppose aux générations aînées. Mais au sein même de la jeunesse, l’hétérogénéité grandit. Dans les enquêtes et sondages, ni les adultes ni encore moins les jeunes ne reconnaissent ce clivage intergénérationnel.

 Les jeunes ne se sentent pas discriminés en tant que génération. Sans doute parce qu’existent de très fortes solidarités intergénérationnelles informelles à l’intérieur des familles – ce qui renforce les inégalités entre jeunes selon qu’ils peuvent, ou non, être aidés.

La famille demeure un soutien de poids ?

Les parents font des efforts extraordinaires pour les jeunes adultes, qui ne sont pas les « Tanguy » que l’on décrit. Depuis quinze ans, l’âge moyen de décohabitation n’a pas évolué significativement, il demeure aux alentours de 20 ans. 

Contrairement au modèle nordique, où l’on part tôt mais en étant ensuite très soutenu par la puissance publique, et au modèle méditerranéen où l’on reste jusqu’à 30 ans chez les parents pour accumuler des ressources, le modèle français est intermédiaire : on part assez tôt mais en restant à proximité géographique, affective, matérielle de la famille, dans un apprentissage progressif de l’autonomie.

Le rapport montre de grandes inégalités d’insertion dans l’emploi…

En France, s’exprime une sorte de préférence collective pour les « insiders » déjà en emploi, très protégés par rapport à ceux qui sont aux portes et subissent les à-coups de la conjoncture. A l’instar des jeunes. Dans les pays où l’apprentissage est très développé, ou le marché du travail est plus flexible, il y a partage de la flexibilité entre les générations.

En France, la variable d’ajustement de l’économie, ce sont les jeunes : 22 % de la population active mais 40 % des chômeurs, indiquons-nous dans le rapport. Sur six millions de jeunes actifs, un million est au chômage au sens du BIT. Et l’augmentation du chômage de longue durée est particulièrement préoccupante chez ces jeunes (+ 5,6 % entre 2008 et 2010). Mais toutes les jeunesses ne souffrent pas de la même façon. Le clivage se creuse, dans l’accès à l’emploi, entre diplômés et non-diplômés.

Plus que jamais en temps de crise, les diplômes protègent du chômage ?

Selon les chiffres Insee cités dans le rapport, le taux de chômage (2011) des 15-29 ans est de 9 % pour les diplômés du supérieur, de 22 % pour les titulaires d’un bac, CAP ou BEP.

 Mais de 46 % pour les non-diplômés. Le taux de pauvreté (disposer de revenus inférieurs à 964 euros mensuels, en 2010) est de 30 % pour les non-diplômés, contre 10 % pour les diplômés du supérieur. Dans l’insertion professionnelle, le diplôme est devenu un avantage relatif plus important qu’il ne l’était il y a vingt ou trente ans. Il reste une protection extraordinaire contre le chômage.

 Les diplômés continuent, même si c’est plus tardivement, de décrocher le Graal, le CDI. 80 % l’obtiennent entre 25 et 30 ans. Sur dix, vingt ans, le phénomène de dévaluation des diplômes n’est pas si marqué que cela. Et tous les diplômes protègent. Certes, davantage à mesure que leur niveau monte. Mais l’insertion professionnelle d’un titulaire de CAP ou de BEP est plus proche de celle d’un diplômé du supérieur que de celle d’un non-diplômé.

Lire l’intégralité de l’interview (zone abonnés) et Les critères d’accès au RSA-jeunes pourraient être assouplis

Pascale Krémer

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/12/03/en-france-23-des-jeunes-sont-pauvres_1799188_3224.html

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