Y’en a marre du chômage

Posté par ippolito le 18 novembre 2012

Sarkozy laisse à Hollande trois millions de chômeurs

Le taux de chômage est passé de 8% à 10% au cours des cinq dernières années. Il devrait encore augmenter cette année, avec des plans sociaux qui s’accumulent et une croissance réduite à 0,3%.

Près de trois millions de chômeurs en France métropolitaine à fin juin 2012, plus de 1,4 million de demandeurs d’emploi en activité réduite, soit 4,4 millions de personnes inscrites à Pôle emploi (et même 4,7 millions avec les DOM): tel est le bilan du précédent quinquennat, un mois après le retour de la gauche au pouvoir.

A titre de comparaison, lorsqu’il était arrivé à l’Elysée, Nicolas Sarkozy avait hérité d’une situation beaucoup moins sombre: en juin 2007, le nombre de chômeurs frôlait tout juste les 2 millions de personnes en métropole, et le taux de chômage tel que l’entend le Bureau international du travail (BIT) atteignait 8%. L’objectif affiché du nouveau président consistait à le faire reculer à 5%. Il s’y engageait. Raté: il a, au contraire, augmenté.

Le chômage a progressé en 2010 et 2011 malgré une petite croissance

Certes, au cours du quinquennat, il y a eu la crise qui dure encore et que la France a traversé jusqu’à présent plutôt moins mal que d’autres pays, ce qui a permis d’amortir les effets sur l’emploi. Personne ne le niera. Mais on peut aussi procéder par comparaisons.

En France, le taux de 10% est maintenant dépassé, indique Eurostat. D’aucuns citeront l’Espagne, où une personne sur quatre est au chômage, pour dédouaner l’ancien président. D’autres, plus critiques, se référeront à l’Allemagne où une personne sur seize est sans emploi. Entre les deux extrêmes ou presque, un rapport de un à quatre.

Reste que la France, qui fait moins bien que la Grande Bretagne, est au même niveau que l’Italie et ne se situe globalement que dans la moyenne européenne. Pas de quoi distribuer des satisfecits.

Même avec des circonstances atténuantes, le bilan de l’emploi pendant l’ère Sarkozy est mauvais et n’a jamais cessé de se dégrader. Après 5,6% de chômeurs de plus entre juin 2010 et juin 2011, puis encore 7,8% entre juin 2011 et juin 2012, François Hollande à son arrivée trouve une situation comprenant 50% de personnes sans emploi de plus qu’en juin 2007.

2012 se présente encore plus mal

Il ne s’agit pas de tout imputer à l’ancien président. Les effets pervers de la désindustrialisation ont été perceptibles bien avant son arrivée à l’Elysée. Environ 500.000 emplois avaient déjà disparu dans ce secteur entre 1998 et 2008. 

Le problème est que la potion administrée à l’économie française pour sortir de la crise n’a pas permis d’enrayer la poursuite des réductions d’effectifs (18% de moins en une décennie): de début 2008 à fin 2010, quelque 337.000 emplois (y compris les intérimaires) ont été perdus dans l’industrie, selon l’Insee et le ministère du Travail. Et 170.000 pour la seule année 2011.

Pourtant, en 2010 et 2011, quand le chômage a continué de progresser, la croissance française était certes anémique mais affichait malgré tout des hausses de 1,6% et 1,7% au compteur. Pour 2012, le FMI n’envisage plus qu’un petit 0,3% dans un contexte international maussade. Autant dire que toutes les conditions sont réunies pour que le chômage s’aggrave encore cette année.

Pourtant, François Hollande a promis pendant la campagne électorale –comme son prédécesseur cinq ans plus tôt– un redressement de l’emploi. Il sait qu’il sera jugé à l’aulne de ses résultats, quelles que soient les explications qui pourront être avancées sur la situation à son arrivée au pouvoir.

Le gouvernement pourra bien arguer de l’avalanche de plans sociaux retenus avant l’élection présidentielle et qui ont explosé ensuite… Jean-Marc Ayrault a ainsi identifié, à son entrée à Matignon, 36 entreprises en passe d’engager des réductions d’effectifs. Mais tout aura été oublié.

«Les entreprises doivent pouvoir respirer»

A l’Elysée, on considère que la gauche au pouvoir doit maintenant gérer les manœuvres politiques déclenchées par la droite pour que la situation explose. «Il faut traiter les sujets les plus important sans se noyer, mais aussi arrêter de les découper en tranches», commente un conseiller. C’est une approche globale qui doit être développée, en plus des interventions au cas pas cas d’Arnaud Montebourg lorsqu’il part sabre au clair mais pour  lesquelles l’Etat est  mal équipé comme on a pu le voir sur le dossier PSA. 

Le cap est fixé, n’en déplaise à la gauche de la gauche:

«Il faut sécuriser l’emploi sans empêcher les licenciements pour ne pas interdire aux entreprises de respirer.»

L’Elysée, qui espère un consensus sur ce point, constate que, pour l’instant, la CGT s’est impliquée dans la Conférence sociale de début juillet sans émettre de fausse note, que le Medef s’est abstenu de déclaration à l’emporte-pièce tout, et que tout le monde est convaincu qu’un travail collectif s’impose compte tenu des difficultés.

Pas d’angélisme, toutefois: on constate aussi que les différents partenaires appelés à progresser sur tous ces sujets dans le cadre de cette conférence et qui apprécient la méthode, demeurent réservés sur la prise en compte des enjeux.

Et sur le front de l’emploi et les réactions dans les entreprises, le véritable test est pour septembre. Nul doute que, pour désamorcer les critiques, le gouvernement braquera  les projecteurs sur les «emplois d’avenir» qui doivent faire l’objet d’un projet de loi discuté dès le début de la prochaine session parlementaire pour que les premiers contrats puissent être signés dès janvier 2013 (100.000 contrats pourraient être conclus dans l’année). Même chose pour le «contrat de génération» qui doit entrer en vigueur en début d’année prochaine. Mais pour 2012, il sera trop tard.

Gilles Bridier

http://www.slate.fr/story/59927/trois-millions-chomeurs-bilan-sarkozy-hollande

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Y’en a marre de la hausse du chômage

Posté par ippolito le 11 novembre 2012

Le chômage, un drame français

Le taux de chômage a augmenté de 1,6 % (+ 46 900 personnes) en septembre. Notre pays compte désormais 3 057 900 demandeurs d’emploi.

Les chômeurs en fin de droits sont de plus en plus nombreux.

Jean-Marc Ayrault l’annonçait mercredi matin sur France Inter, les chiffres du chômage « ne peuvent pas être bons ». Sans surprise, il a eu raison. Le chômage a poursuivi sa hausse en septembre dernier : 1,6 % de hausse, soit 46 900 chômeurs en plus, portant le nombre total de chômeurs à 3 057 900 personnes. C’est la plus forte augmentation mensuelle depuis avril 2009.

Comme à chaque hausse, deux catégories sont particulièrement touchées : les jeunes de moins de 25 ans et les seniors. En un an, le nombre des quinquagénaires inscrits à Pôle emploi a augmenté de plus de 15 %, et le taux de chômage chez les moins de 25 ans est supérieur à 25 %. Autre donnée particulièrement préoccupante : les chômeurs en fin de droits sont de plus en plus nombreux. 

L’Unedic, qui est chargée de l’assurance chômage, estime que 95 000 chômeurs par mois en moyenne arrivent en fin de droits. Le nombre de chômeurs en fin de droits a par ailleurs augmenté de 7 % en un an. 

Cela veut dire que de plus en plus de chômeurs doivent compter sur les minima sociaux pour vivre : l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et le revenu de solidarité active (RSA). Pour un célibataire sans enfant, l’ASS, comme le RSA, ne dépasse pas 470 euros par mois. En un an, le nombre de bénéficiaires de l’ASS, qui peut être versée aux chômeurs en fin de droits pouvant justifier de cinq ans d’activité au cours des dix dernières années, a augmenté de 15 %.

Crise sociale

« Quand on voit l’augmentation du nombre de chômeurs en fin de droits, on se rend bien compte qu’on est maintenant dans une crise sociale, et non plus seulement économique », estime Marc Touati, président du cabinet Acdefi (Aux commandes de l’économie et de la finance). 

L’économiste déplore un grave manque de culture économique en France. « Comment peut-on espérer créer de l’emploi avec une croissance atone ? » Un certain nombre d’économistes rappellent régulièrement qu’il faudrait entre 1,5 % et 2 % de croissance annuelle pour réduire le chômage. C’est loin d’être le cas, si l’on en croit la Banque de France, qui prévoit une croissance inférieure à 1 % en 2013.

L’Unedic explique que le nombre de chômeurs en fin de droits augmente, car les contrats de travail de courte durée (CDD, intérim) se multiplient. Étant donné que la durée d’indemnisation est égale à la durée de cotisation à partir de quatre mois travaillés (un CDD de six mois donnera droit à une indemnisation de six mois), de plus en plus de chômeurs arrivent rapidement en fin de droits. 

Face à l’urgence, le gouvernement a décidé fin octobre de financer 40 000 emplois aidés en plus des 80 000 contrats passés en juin. Une mesure qualifiée de « maquillage » et d’ »effet d’optique » par Marc Touati. Mercredi, Michel Sapin a demandé du temps pour que les politiques du gouvernement « portent leurs fruits ». François Hollande s’est engagé le 9 septembre à « inverser la courbe chômage d’ici un an ». Le rendez-vous est pris.

 Par PAULINE JACOT

http://www.lepoint.fr/economie/l-interminable-hausse-du-chomage-24-10-2012-1520603_28.php

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Y’en a marre des fraudes a Pole emploi

Posté par ippolito le 8 novembre 2012

Fraudes à Pôle Emploi : 32 M€ récupérés en 2011

Les périodes d’emploi non déclarées par les chômeurs constituent les escroqueries les plus fréquentes (30%). 

La lutte contre la fraude à Pôle Emploi porte ces fruits : l’organisme a récupéré en 2011 plus de 32 millions d’euros versés à tort en raison de fraudes, tant de chômeurs que d’entreprises, une somme en hausse de 50% sur un an. 

Les fraudes par ailleurs détectées en amont, et donc déjouées, ont été évaluées à près de 30 millions d’euros. Au total, Pôle Emploi a ainsi évité une perte de plus de 62 millions d’euros, une somme en augmentation de près de 34% par rapport à 2010. 

Une détection plus efficace, des conseillers mieux formés

Les périodes d’emploi non déclarées par les chômeurs constituent les escroqueries les plus fréquentes (30%). Près de 7% des fraudes sont dues à des changements de situation non déclarés (formation, arrêt maladie, congé maternité…) et 6,5% à une résidence à l’étranger et des fraudes transfrontalières. 

Sont également en cause, entre autres, les emplois fictifs et les fausses attestations d’employeurs (près de 15%). Le nombre d’affaires frauduleuses décelées par Pôle Emploi a augmenté au total de 32,5% en un an: 3.785 cas (contre 2.857 en 2010) impliquant 3.929 demandeurs d’emploi et 518 entreprises. 

Cette augmentation est due à un renforcement du dispositif de lutte contre la fraude, notamment des «compétences des 130 auditeurs fraude», et à une meilleure formation des conseillers, explique Nicolas Leclercq, directeur de la prévention et de la lutte contre la fraude.  

Ceux-ci disposent depuis 2010 de fichiers communs à tous les organismes sociaux (Urssaf, allocations familiales, assurance maladie, RSI…) leur permettant de recouper les informations.

 Pôle Emploi s’appuie également sur des organismes extérieurs de lutte contre la fraude, comme les comités opérationnels départementaux antifraude (Codaf). D’après les prévisions de Pôle Emploi, le nombre de fraudes détectées en 2012 devrait continuer à augmenter, de 14% par rapport à 2011.a

http://www.leparisien.fr/economie/fraudes-a-pole-emploi-32-meur-recuperes-en-2011-30-10-2012-2278673.php

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Y’en a marre du chômage

Posté par ippolito le 7 novembre 2012

Le taux de chômage en France métropolitaine pourrait atteindre 11% de la population active fin 2013, un plus haut historique, selon les prévisions de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) publiées jeudi.

Le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT), différent des 3 millions publiés par le Pôle Emploi, continuerait à augmenter, de 253.000 personnes en 2012 et 243.000 en 2013, portant le taux de chômage en France métropolitaine à 11% fin 2013, selon l’OFCE. Soit 3,3 millions de chômeurs.

Il s’agirait d’un niveau jamais atteint depuis le pic de 10,8% au premier semestre 1997. Le taux de chômage, calculé par l’Insee au sens du BIT, était de 9,7% au 2ème trimestre en France métropolitaine, soit 2,8 millions de chômeurs.

La politique du gouvernement n’inversera pas la courbe du chômage

Faute de croissance en 2012, l’OFCE s’attend à ce l’économie française perde 106.000 emplois nets en 2012 et 166.000 en 2013.

Les mesures pour l’emploi annoncées par le gouvernement (rallonge d’emplois aidés, emplois d’avenir et contrats de génération) dans le cadre de la politique budgétaire de réduction des déficits menée par le gouvernement ne permettront pas d’inverser la courbe du chômage, selon ces économistes.

« La réactivation du traitement social du chômage », c’est-à-dire le recours aux emplois aidés, subventionnés par l’Etat, « atténuera la dégradation de la situation du marché du travail d’ici à 2013″, écrivent-ils néanmoins.

Moins d’austérité

S’agissant des contrats de génération devant être lancés en 2013, l’OFCE estime que le cadrage en cours pour limiter les effets d’aubaine peut laisser espérer 99.000 créations d’emplois nets pour la signature de 500.000 contrats sur cinq ans. Il s’agit de la fourchette haute d’une première évaluation publiée en juillet par l’organisme.

Selon l’OFCE, « dans un scénario +moins d’austérité+, le chômage baisserait au lieu de continuer à augmenter ».

http://www.huffingtonpost.fr/2012/10/18/chomage-atteindrait-plus-haut-historique-2013_n_1980615.html?utm_hp_ref=economie

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Y’en a marre de la dégradation de l’emploi vers le bas par l’intérim

Posté par ippolito le 3 novembre 2012

L’emploi salarié se dégrade, tiré vers le bas par l’intérim

A croissance nulle, emploi en baisse. L’économie française a détruit 11 700 emplois salariés dans les secteurs marchands non agricoles au deuxième trimestre, selon l’estimation provisoire publiée par l’Insee, mardi 14 août. Logiquement, la croissance atone n’a ainsi pas permis de confirmer la hausse de 18 300 emplois intervenue au premier trimestre.

Cette baisse vient plutôt s’inscrire dans la mauvaise tendance amorcée aux deux derniers trimestres 2011, qui avaient vu les destructions d’emploi réapparaître pour la première fois depuis 2009 et la fin de la précédente crise. Sur un an, l’économie française a ainsi détruit 29 600 postes, soit une baisse de 0,2 %.

C’est d’abord la chute de l’intérim qui explique cette nouvelle baisse. Quelque 19 900 postes intérimaires ont ainsi été détruits en trois mois, après 700 au premier trimestre. « Les destructions d’emploi dans le secteur retrouvent un rythme proche de celui observé au second semestre 2011″, rapporte l’Insee.

Cette baisse vient également confirmer les mauvais chiffres publiés le 9 août par Pôle emploi, qui faisaient déjà état d’une diminution de 9 % pour juin, sur un an, du nombre d’intérimaires. L’intérim est habituellement considéré comme un indicateur avancé de l’emploi, ce qui laisse présager des lendemains difficiles sur le front du chômage.

Le reste de l’emploi salarié se porte moins mal, avec une hausse de 8 200 postes. L’industrie souffre toutefois toujours autant, avec 10 200 postes emplois détruits. La construction et les services restent de leur côté relativement stables.

PEU D’ESPOIR

Sur le front de l’emploi, tous les feux sont désormais au rouge. L’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss), qui regroupe l’ensemble des Urssaf, avait ainsi fait état en juillet d’une baisse des embauches de plus d’un mois de 9,8 % sur trois mois, et d’une baisse de 0,2 % de l’emploi salarié, avec une base de calcul qui diffère de celle de l’Insee. 

Ces mauvais indicateurs ne laissent que peu d’espoir de voir le chômage baisser dans les prochains mois. La publication du nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi doit intervenir le 17 août, mais il est peu probable que ce chiffre traduise une amélioration.

Le gouvernement ne semble d’ailleurs pas y croire. Michel Sapin, le ministre du travail et de l’emploi, n’avait ainsi pas caché, fin juillet au micro de RTL, que le taux de chômage atteindrait « sûrement » 10 % en France métropolitaine avant la fin de l’année. Un taux déjà atteint au premier trimestre, si l’on prend en compte les départements d’outre-mer.

« La croissance lente pénalise le marché du travail », résume Philippe Waechter, économiste en chef chez Natixis. « Et à court terme, on ne voit pas quels facteurs permettraient d’inverser la tendance. L’ajustement fort sur l’intérim traduit cette situation économique très volatile », estime-t-il.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/08/14/l-emploi-salarie-se-degrade-tire-vers-le-bas-par-l-interim_1745890_823448.html

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Y’en a marre du chômage

Posté par ippolito le 27 octobre 2012

Explosion du nombre de chômeurs: 46 900 de plus en septembre

Le nombre de demandeurs d’emploi a bondi de 1,6% au mois de septembre, selon les derniers chiffres de Pôle Emploi publiés mercredi en fin de journée. Le mois dernier a vu l’inscription de 46 900 demandeurs d’emploi supplémentaires.

Explosion du nombre de chômeurs: 46 900 de plus en septembre

Les derniers chiffres du chômage sont exécrables: au mois de septembre, Pôle Emploi a vu affluer 46 900 demandeurs d’emploi supplémentaires.

Le nombre de chômeurs a bondi de 1,6% au cours du seul mois dernier, soit la plus forte envolée enregistrée depuis avril 2009.
« Une forte hausse », mais « comme il était prévisible », commente le ministère du Travail dans un communiqué publié mercredi en fin de journée.

A ce tableau noir, les jeunes de moins de 25 ans et les plus de 50 ans apparaissent une fois de plus comme les plus durement touchés (respectivement +2,2% et +2,3% sur le mois de septembre).
Le nombre de demandeurs d’emploi connaît ainsi sa 17e hausse mensuelle consécutive.

Sur un an, la progression atteint 10,1% et à la fin du mois de septembre, la France comptait 3,057 millions de chômeurs en métropole, un niveau jamais atteint depuis mars 1999.

En comptabilisant les inscrits avec activité réduite, Pôle Emploi enregistre 4,515 millions de personnes à la recherche d’un emploi en France métropolitaine.

Inverser la courbe en 2013

Selon le ministère du Travail, « la hausse du nombre de chômeurs en France est continue depuis 2008 et particulièrement marquée depuis un an et demi. L’objectif d’enrayer d’ici fin 2013 cette hausse, et d’inverser ainsi la courbe du chômage sera atteint ».

Le communiqué ministériel se veut rassurant, et précise que « dès le début novembre, les premiers emplois d’avenir seront signés pour répondre a la situation des jeunes sans emploi et sans formation. 

L’objectif ambitieux de 100 000 emplois pour 2013 sera atteint (…). De leur côté, les partenaires sociaux viennent de démontrer leur pleine implication dans cette bataille pour l’emploi en parvenant très rapidement à un accord sur le contrat de génération. (…) L’objectif [est] de 500 000 embauches de jeunes en CDI au cours des prochaines années et le maintien dans l’emploi de 500 000 salariés plus âgés ».

http://www.rmc.fr/editorial/312774/explosion-du-nombre-de-chomeurs-46-900-de-plus-en-septembre/

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