Y’en a marre des subventions aux partis politiques

Posté par ippolito le 30 mai 2014

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100 MILLIONS D’EUROS DE SUBVENTIONS PUBLIQUES POUR LES PARTIS POLITIQUES

Les partis politiques sont fortement subventionnés. Quel est le montant des subventions publiques aux partis politiques ? En 2012, ils ont perçu plus de 100 millions d’euros de subventions publiques, ce qui représente plus de 39% des recettes des partis politiques.

Quel est le montant des subventions publiques octroyées aux partis politiques ?

100 millions au total en 2012 !

En 2012, le montant des financements publics pour l’ensemble des partis politiques s’élève à 65 millions d’euros. A ce chiffre s’ajoutent la somme des contributions des élus qui est de 35 millions d’euros. Ces deux sources de financement public représentent 49,2% des recettes des partis politiques qui se sont élevées en 2012 à 204 millions d’euros.*

Quelques chiffres

L’Etat subventionne le PS à hauteur de 22,9 millions d’euros, soit 36,1% du budget du PS.

L’Etat subventionne l’UMP à hauteur de 30,1 millions d’euros de subventions, soit 51,7% du budget de l’UMP.

L’Etat subventionne le Parti communiste français à hauteur de 3,3 millions d’euros de subventions, soit 51,7% du budget du PCF.

L’Etat subventionne le Modem à hauteur de 3,5 millions d’euros de subventions, soit 77,3% du budget du Modem.

Le PS reçoit 9 millions d’euros de cotisations de ses adhérents et l’UMP 1,5 millions d’euros.

*Source : LEGIFRANCE

http://www.contribuables.org/2014/05/28/100-millions-deuros-de-subventions-publiques-pour-les-partis-politiques/

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Y’en a marre des conseillers politiques de l’Elysée

Posté par ippolito le 15 mai 2014

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À l’Élysée, le salon des recasés

Avec l’arrivée de Vincent Feltesse comme conseiller politique de François Hollande, l’Élysée se transforme un peu plus en Arche de Noé pour socialistes en déroute.

Il est arrivé hier lundi à l’Élysée pour prendre son nouveau poste : conseiller pour les relations avec les élus et les formations politiques. Cela fait un chômeur potentiel de moins. Car Vincent Feltesse était sans emploi. Suppléant de Michèle Delaunay à l’Assemblée nationale, il a dû rendre son siège à l’ancienne ministre quand elle a été débarquée du gouvernement en avril. Candidat du PS pour les municipales à Bordeaux, il a été battu à plates coutures par Alain Juppé dès le premier tour. Président sortant de la communauté urbaine de Bordeaux, il a cédé la place au même Alain Juppé.

À ce stade, son embauche à la Présidence de la République ressemble à une oeuvre humanitaire. D’autant qu’il y avait déjà des conseillers chargés des dossiers qu’il est censé suivre : Bernard Rullier pour les affaires parlementaires et Bernard Combes, ancien suppléant de François Hollande, auquel il a succédé à la mairie de Tulle pour… les relations avec les élus justement. À l’heure où toutes les administrations sont invitées à faire des économies, ce n’est guère exemplaire.

Des réfugiés à tous les étages

Vincent Feltesse n’est pas le seul recasé de l’Élysée. Faouzi Lamdaoui, chef de cabinet du candidat Hollande pendant la campagne, n’a jamais réussi à être député, ni même tête de liste aux municipales. En 2007, il est battu dans le Val-d’Oise. En 2008, il est même retoqué pour l’investiture socialiste dans la course à la mairie d’Argenteuil. Et en 2012, le PS choisit un autre candidat pour la neuvième circonscription des Français de l’étranger, sur laquelle il avait jeté son dévolu.

Patrice Biancone aussi est un survivant. Chef de cabinet de Valérie Trierweiler, cet ancien journaliste n’avait plus de quoi s’occuper depuis janvier dernier. Il a été promu conseiller du président en charge de la vie associative et des organisations non gouvernementales, un poste certainement fondamental, mais dont il avait été possible de se passer jusqu’au 11 mars 2014, date de sa nomination officielle.

Bernard Poignant, lui, a été repêché par anticipation en quelque sorte. Ami du président depuis 1984, à l’époque où ils militaient tous deux pour Jacques Delors au sein du club Témoin, il occupe un bureau tout proche à l’Élysée. Et il était, jusqu’au 6 avril dernier, maire de Quimper. Il a été battu. Il peut désormais assurer un plein temps.

http://www.lepoint.fr/politique/a-l-elysee-le-salon-des-recases-13-05-2014-1821786_20.php

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Y’en a marre de l’affaire Morelle

Posté par ippolito le 28 avril 2014

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Laurence Engel : la femme d’Aquilino Morelle dans le viseur à son tour ?

Tandis qu’Aquilino Morelle a été contraint à la démission après des accusations de conflits d’intérêts de Médiapart, sa femme, Laurence Engel, directrice de cabinet d’Aurélie Filippetti, attire elle aussi la curiosité.

Après l’affaire Cahuzac, l’affaire Morelle. Depuis le jeudi 17 avril, Aquilino Morelle est accusé par Médiapart de conflits d’intérêts. Une accusation qui a conduit le chef du pôle communication du président de la République à démissionner. Le site qui a fait tomber le ministre Jérôme Cahuzac en 2013 a publié un portrait au vitriol de ce conseiller de François Hollande au train de vie décrit comme luxueux.

Et comme dans l’affaire Cahuzac, la proximité de ce socialiste avec des laboratoires pharmaceutiques est pointée. Avant d’entrer à l’Elysée, Aquilino Morelle aurait conseillé plusieurs laboratoires alors même qu’il exerçait la mission d’inspecteur à l’IGAS, l’Inspection générale des affaires sanitaires.

Mais un autre détail peut rappeler l’affaire Cahuzac : comme Patricia Cahuzac, plusieurs fois citée dans l’affaire qui visait le ministre du Budget, la femme d’Aquilino Morelle, Laurence Engel, pourrait elle aussi bientôt souffrir de la médiatisation de l’affaire qui touche son mari. Avec une teneur cependant très différente.

Laurence Engel est en effet directrice du cabinet de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti. Un poste qui pourrait attirer sur elle et sur son couple les soupçons d’un pistonnage caractérisé. Aquilino Morelle a bien évidemment, dès le départ, démenti toute intervention.

Mais selon le Point, Laurence Engel a bel et bien été imposée à Aurélie Filippetti, qui aurait préféré recruter Agnès Saal, directrice générale du centre Pompidou. La femme d’Aquilino Morelle aurait notamment bénéficié de l’intervention de David Kessler, chargé de la culture et des médias à l’Elysée. Comme Laurence Engel, Kessler est un ancien des équipes Delanoë à la mairie de Paris. Il est depuis un proche du couple. Deux soutiens à l’Elysée valent mieux qu’un…

Engel-Morelle : une ascension commune dans les coulisses du PS

Mais Laurence Engel affiche aussi un parcours brillant qui parle pour elle. Après avoir suivi la voie royale (Normal sup, SciencesPo), elle intègre l’ENA au début des années 1990 où elle fait la connaissance d’Aquilino Morelle (promotion Condorcet). Elle devient ensuite auditeur à la Cour des Comptes. Mais dès 1998, elle se fraie un chemin entre culture et politique : après avoir été secrétaire général adjoint de l’Institut des hautes études sur la Justice, Laurence Engel devient directrice de cabinet du président de la Cinquième, qui va devenir Arte, Jérôme Clément. Le président de la chaîne franco-allemande est alors présenté comme un proche de Laurent Fabius.

En 2000, Laurence Engel intègre le cabinet de Catherine Tasca, ministre de la Culture, qu’elle va conseiller sur les questions liées à l’audiovisuel jusqu’en 2002. Pendant la même période, son compagnon Aquilino Morelle gravite autour de Matignon et joue quant à lui le rôle de « plume » d’un certain Lionel Jospin. Dans l’ombre du gouvernement de la « gauche plurielle », le couple gravit alors les échelons, comme main dans la main.

Un goût critiqué pour le faste, comme Aquilino Morelle

Après le choc du 21 avril 2002, Aquilino Morelle comme Laurence Engel parviennent d’ailleurs tous les deux à se recycler dans les cercles socialistes. Le premier est recruté par Euro RSCG, agence de communication proche de plusieurs grandes personnalités du PS. Un poste de communicant qui l’amènera, selon Médiapart, à travailler de nouveau avec les labos. Il reviendra à la politique dès 2004 en soutenant le « non » au référendum européen aux côtés de Laurent Fabius.

Pendant ce temps, sa compagne deviendra, dès 2003, conseillère pour la Culture de Bertrand Delanoë, maire de Paris. A la réélection de celui-ci en 2008 elle sera bombardée directrice des Affaires Culturelles de la capitale. Un poste qu’elle va occuper jusqu’en mai 2012 et l’élection de François Hollande, synonyme, pour elle comme pour son compagnon, de tremplin professionnel.

Mais en quittant la mairie de Paris pour le ministère de la Culture, Laurence Engel s’est offert un « pot de départ » plutôt remarqué. Sur son blog, la CGT des personnels de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris a dénoncé durant l’été 2012 le « grand moment de privilèges et de connivence » de ce « cocktail » organisé dans une salle du musée Carnavalet, privatisée pour l’occasion. « Buffet garni de Champagne, petits fours et autres douceurs », auraient agrémenté ce pot de départ controversé.

Selon la CGT, « une demi douzaine d’agents » ont aussi été mobilisés « sur leur temps de travail » pour vider les salles de leurs œuvres ainsi qu’une « dizaine » d’autres pour assurer « la surveillance et l’accueil des convives ». Une « utilisation à des fins privées des moyens de la Ville de Paris » et une forme de « confiscation de l’espace public » selon le syndicat.

Une accusation gênante dans une affaire de harcèlement

L’ancienne directrice des Affaires culturelles à la mairie de Paris entretenait décidément des relations tendues avec les syndicats dans la capitale. Avant d’accéder à ses responsabilités au ministère de la Culture, Laurence Engel a aussi été accusée d’avoir voulu minimiser une affaire de harcèlement sexuel et moral dans ses services. C’est cette fois le syndicat UNSA des attachés d’administration qui est monté au créneau. Quand à l’été 2011, la plainte d’un agent a été communiquée, Laurence Engel se serait « assise sur le dossier » et aurait « regardé ailleurs » selon l’organisation syndicale.

L’UNSA, qui dit avoir écrit à Laurence Engel en mars 2012, reproche à l’ex-directrice d’avoir refusé « ostensiblement d’appliquer les préconisations du comité contre le harcèlement (CPAHD) », c’est à dire de permettre à la plaignante de « changer de service » et « qu’elle soit accompagnée dans sa recherche de poste ». Demande à laquelle la directrice des affaires culturelles n’aurait d’abord pas répondu, avant d’adresser un courrier à l’UNSA, l’accusant de tenir des « propos inconscients » et d’omettre « sciemment » le contexte de l’affaire.

« Comme c’est souvent le cas dans les problèmes de harcèlement moral et sexuel, l’affaire est délicate et demande à être traitée avec doigté et intelligence », résume le syndicat. Mais il ne comprend pas pourquoi la Direction des affaires culturelles n’a pas réagi, pendant des mois, pour défendre la plaignante qui a depuis préféré se réfugier « dans le silence » et le « déni ».

La direction des affaires juridiques de la mairie de Paris a depuis menacé de porter plainte pour diffamation. L’UNSA et la CGT du personnel de la culture de la mairie ont rédigé un communiqué commun pour « mettre en garde [...] le maire de Paris et les directrices et directeurs de son administration contre toutes manœuvres visant à porter atteinte à la liberté d’expression et à la liberté syndicale »…

Une porte de sortie au musée Picasso ?

Aquilino Morelle a démissionné le vendredi 18 avril, accablé par la presse mais aussi par un communiqué de l’Igas qui affirmait n’avoir aucune trace d’une demande d’autorisation de sa part pour travailler pour des laboratoires pharmaceutiques. Le but affiché : pouvoir se défendre librement. L’ancien conseiller de l’Elysée s’en serait pourtant violemment pris à François Hollande selon le Canard Enchaîné, lui reprochant de le « lâcher » alors qu’il était poursuivi par les « chiens ». Mais sa démission pourrait avoir un autre objectif : protéger sa famille. Père de cinq enfants, nés de deux unions différentes, Aquilino Morelle a sans doute agi dans leur intérêt et dans celui de son épouse.

Laurence Engel quant à elle se serait tout récemment portée candidate à la succession d’Anne Baldassari au poste de directrice du Musée Picasso, à Paris. Soutenue par le ministère de la Culture, l’actuelle directrice, dont le mandat s’achève en 2015, n’en a pas moins été rappelée à l’ordre par sa tutelle en début d’année. La raison : les retards accumulés sur le chantier de rénovation du musée, fermé depuis 4 ans, un coût des travaux passé de 30 millions d’euros selon le budget initial à plus de 50 millions d’euros, le manque de feuille de route précise pour la réouverture prochaine des lieux et enfin un « climat social tendu » en interne.

Laurence Engel arrivera-t-elle a redresser la situation ? Son éventuelle nomination, si elle a lieu, risque en tout cas de faire quelques vagues supplémentaires. C’est en effet un « conservateur », autrement dit un scientifique, qui est d’ordinaire nommé à la tête de ce musée. Une qualification qui manque à son CV, aussi prestigieux soit-il. La direction du Musée Picasso est en outre très convoitée : le musée pourrait en effet prochainement fusionner avec le Centre Pompidou. D’aucuns pourraient imaginer que la compagne d’Aquilino Morelle bénéficierait ainsi d’une promotion… ou d’une porte de sortie.

La fin de la République exemplaire ?

L’affaire Aquilino Morelle peut-elle se clore définitivement avec la démission du proche du chef de l’Etat ? Si la droite salue la décision du conseiller politique de François Hollande, elle réclame aussi son audition par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.

L’UMP Bernard Accoyer estime en effet qu’une clarification de l’intéressé s’impose : « Nous avons besoin d’y voir plus clair sur les conflits d’intérêts en cause et le moyen de mieux les éviter à l’avenir dans la haute fonction publique », juge-t-il dans le Journal du dimanche du 20 avril. « L’affaire Cahuzac, la nomination complaisante de Dominique Voynet à l’IGAS, l’exfiltration d’Harlem Désir au gouvernement et maintenant l’affaire Morelle ! » Pour le député, l’affaire signifie « la fin définitive de la République irréprochable de M. Hollande ».

Sur le plateau de #DirectPolitique le 22 avril, Najat vallaud-Belkacem, ministre des Droits des Femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports lui a répondu. L’ancienne porte-parole du gouvernement a évoqué « d’autres affaires de ce genre » ayant eu lieu « par le passé » et indiqué que les responsables politiques « ont tardé à en tirer des conclusions » à l’époque. « Aujourd’hui, on en tire les conséquences en moins de 24 heures. Je pense que c’est la manifestation que la République exemplaire est bien là aujourd’hui », a-t-elle ajouté.

http://www.linternaute.com/actualite/politique/laurence-engel-la-femme-d-aquilino-morelle-bien-placee-au-gouvernement-0414.shtml

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Y’en a marre du cumul des mandats

Posté par ippolito le 24 août 2013

Cumul des mandats : Christian Poncelet, 147 ans de mandat électif

C’est le record à battre. Alors que l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi sur l’interdiction du cumul entre un mandat parlementaire et une fonction exécutif locale, Le Monde a évoqué l’archétype du cumulard. Il s’agit de Christian Poncelet, l’ancien président du Sénat (celui qui avait fait visiter ses faux appartements à France 2 pour éviter de montrer le luxe de son vrai appartement de fonction).

En cinquante ans de carrière, Poncelet a occupé quasiment tous les postes existants. Un parcours retracé au début de l’été par Le Monde : 

« Tout commence en 1962, lorsqu’il obtient son premier mandat de député des Vosges, renouvelé en 1967 et en 1968, qu’il conservera jusqu’en 1972. 

Député : dix ans. 

Dans le même temps, il pose les fondations de ce qui deviendra son fief électoral. Elu conseiller général en 1963, il est systématiquement réélu depuis. Il devient président du conseil général en 1976, fonction qu’il occupe toujours depuis onze mandats consécutifs. 

Conseiller général : cinquante ans.

En 1965, il devient conseiller municipal de Remiremont. Il est ensuite premier adjoint et, enfin, maire en 1983, poste que la loi anti-cumul l’obligera à quitter en 2001.

Elu municipal : trente-six ans.

Il siège aussi au conseil régional de la Lorraine de 1978 à 1992. 

Conseiller régional : quatorze ans. 

Au passage, il s’offre même une éphémère présence au Parlement européen de 1979 à 1980.

Député européen : un an.

Après avoir exercé différentes fonctions ministérielles dans les gouvernements successifs de Pierre Messmer, Jacques Chirac et Raymond Barre, de 1972 à 1977, c’est vers le Sénat qu’il se tourne.

Elu sénateur en 1977, il achève actuellement son quatrième mandat de neuf ans, ayant même obtenu un petit rab d’un an en raison de la modification du calendrier électoral.

 Sénateur : trente-six ans ».

Au total, alors que Poncelet se targue de n’avoir jamais perdu une élection, l’ancien président du Sénat a donc cumulé 147 ans de mandat électif. Une pratique qualifiée par Le Monde de « maladie française ». Aujourd’hui, 468 députés et 264 sénateurs détiennent au moins un autre mandat local.

*** Sources
- Patrick Roger, « Poncelet, 147 ans de mandats électifs », Le Monde, 02.07.2013
- Patrick Roger, « La maladie française du cumul des mandats », Le Monde, 02.07.2013

http://www.politique.net/2013082202-poncelet-147-ans-de-mandat.htm

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Y’en a marre du cumul des mandats et surtout des promesses non tenues

Posté par ippolito le 30 mars 2013

Y'en a marre du cumul des mandats et surtout des promesses non tenues dans Y'en a marre des politiques 5

La fin du cumul des mandats : ce n’est plus pour maintenant ?

Aujourd’hui, près de la moitié des députés et sénateurs occupent plusieurs mandats en même temps : ils cumulent leurs fonctions au parlement avec des responsabilités de maire, président de conseil régional, général ou encore membre d’un exécutif de collectivités territoriales. 

Cette situation unique en Europe, génère entre autres dans les assemblées, un absentéisme chronique préjudiciable au bon fonctionnement de celles-ci, au détriment de la qualité du débat démocratique.

Pour les associations Parité et Les Marianne de la Diversité, « exercer ces missions demande du temps, et le cumul des mandats ne permet pas à nos élus de les remplir dans les meilleures conditions. 

Cette classe politique qui ne se renouvelle pas, ne représente plus notre société dans sa diversité de sexe, de générations, d’origines et de classes sociales. Mettre fin au cumul des mandats est donc un enjeu démocratique, d’une société moderne qui avance. »

Le Président François Hollande vient d’annoncer qu’une loi visant à interdire le cumul des mandats serait présentée en conseil des ministres la semaine prochaine, mais sans préciser sa date d’entrée en vigueur. Ces associations craignent que l’application soit repoussée à 2017.

Elles ont donc lancé une pétition sur Change.org demandant au Président Hollande et aux parlementaires de faire appliquer la loi le plus rapidement possible, dès 2014. Il vous reste quelques jours pour agir et rejoindre les 43.000 signataires de leur appel.

Il y a quelques semaines, 39 députés ont publié une tribune dans le journal « Le Monde » demandant au gouvernement de respecter ses engagements en déposant un projet de loi pour une application de cette réforme dès 2014. Reprenant le titre de la pétition, ils rappellent eux aussi que « le non cumul des mandats, c’est maintenant! ».

Pour les associations Parité et Les Marianne de la Diversité, « le gouvernement a été interpellé par la mobilisation de ces élus. C’est le moment d’amplifier la mobilisation citoyenne pour éviter que le gouvernement ne repousse l’échéance.« 

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2013/03/30/la-fin-du-cumul-des-mandats-ne-serait-plus-pour-maintenant/

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Y’en a marre de François Hollande

Posté par ippolito le 26 mars 2013

Y'en a marre de François Hollande dans Y'en a marre de François Hollande 8

Le président catastrophe

Dégringolade. À peine plus de trois cents jours après son élection, Hollande est le chef de l’État le plus impopulaire de la Ve République. Méthode, bilan : même ses amis n’y croient plus. Et pendant ce temps, la France coule.

« Dissolution ». Dix mois seulement après l’arrivée de François Hollande à l’Élysée, de plus en plus nombreux sont ceux qui estiment que le chef de l’État n’aura bientôt plus d’autre choix pour tenter de reprendre la main. « Il lui reste la carte du changement de gouvernement après les municipales, dit un grand patron récemment reçu à l’Élysée. 

Mais après ? S’il ne s’agit que d’un nouveau casting, cela ne changera rien. Dissoudre n’est pour l’heure pas dans ses intentions. Mais aura-t-il le choix ? » Il y a encore deux mois, les visiteurs du président ressortaient de son bureau avec l’image d’un homme sinon indifférent, du moins insensible à son décrochage dans l’opinion. 

Convaincu, mordicus, que la politique est d’abord affaire de temps. Et que celui-ci jouait en sa faveur. « C’est un éternel optimiste, il est persuadé qu’il a une bonne étoile au-dessus de la tête, que la croissance va revenir », confie un député PS. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

« Pour la première fois, il m’est apparu un peu perdu », témoigne un interlocuteur régulier, le comparant à « un pilote qui se rend compte que ses manettes ne fonctionnent plus ». 

Les sondages, seuls, n’expliquent pas tout. Certes, il est, après dix mois de mandat, le président le plus impopulaire de la Ve République : 30 % d’opinions favorables en moyenne. Mais le mal est plus profond.

 « Ce que les Français reprochent à François Hollande, ce sont moins ses mauvais résultats que son incapacité à fixer un cap, un scénario de sortie de crise, décrypte Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop. Ils ont le sentiment que le chef de l’État ne sait pas vraiment où il va. »

Cette image — ravageuse — d’un président sans prise sur les événements est partagée jusque dans son propre camp. « Sa photo officielle résume bien le problème : il est dans le jardin, comme s’il refusait d’entrer dans les lieux », affirme l’un de ses proches. 

Et ce ne sont pas les lecteurs du Monde, de Marianne ou du Nouvel Observateur, qui avaient tous trois appelé à voter en sa faveur, qui diront le contraire. Le premier, qui pariait encore sur un « tournant du quinquennat » après le déclenchement de la guerre au Mali, n’a plus de mots assez durs pour dénoncer, à la une, une « présidence Hollande à l’heure du doute » : 

« L’excuse du noviciat ne peut plus être invoquée, l’argument de l’héritage laissé par Nicolas Sarkozy n’opère plus, écrit le quotidien (8 mars). Plus le pays s’enfonce dans la crise, plus l’attitude présidentielle paraît déconnectée de l’état moral du pays […]. 

Au début de son quinquennat, le chef de l’État avait promis aux Français deux ans d’effort suivis de trois années de redistribution de l’effort […], aujourd’hui, plus personne ne croit à ce joli scénario. »

Tout aussi cinglant, Marianne, daté du même jour, s’interroge en première page : « Hollande a-t-il déjà échoué ? » La réponse est au vitriol : « Dix mois après la présidentielle, le pouvoir socialiste est déboussolé, perclus de doutes […]. 

Ce grondement que l’on entend partout, c’est le bourdon, le bruit sourd que fait le cafard carnivore (sic) dans les têtes des dirigeants […]. Les Gaulois avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête ; les Français peuvent en outre craindre chaque jour qu’un impôt supplémentaire leur dégringole sur la binette. »

À peine moins sévère, le Nouvel Obs (7 mars), dans un article intitulé « Hollande : parler, mais pour quoi dire ? », évoque entre autres les « doutes » du président : 

« Tous les arguments qu’on répète à l’envi se fracassent sur le mur des réalités », écrit-il. Le chef de l’État peut bien se dire « consterné » par la presse de gauche selon le Canard enchaîné — qui vient lui-même de révéler son surnom de “Pépère” à l’Élysée —, il est, en plus de la crise, une autre réalité à laquelle il ne peut plus échapper : 

une suspicion générale à son encontre. Quand on ne le moque pas, derrière son dos, sur l’air du Pingouin, la nouvelle chanson de Carla Bruni-Sarkozy…

Lui qui n’avait prévu d’intervenir à la télévision qu’au mois de mai prendra donc la parole sur France 2 dans les prochains jours. Une accélération de calendrier qui témoigne, là encore, de sa nouvelle fébrilité. 

C’est en toute hâte, fin février, qu’il a chargé ses communicants de lui préparer une « séquence » susceptible d’enrayer sa dégringolade dans les sondages. Mais lui-même n’y croit guère. « Il est plus résigné que réellement convaincu par l’exercice », confie-t-on dans son entourage. Où certains ne font pas mystère, eux non plus, de leur peu d’enthousiasme : 

« S’il faut aller à la télé pour répéter que la ligne est la bonne, que les réformes sont en cours, que la rigueur n’est pas l’austérité et que le bilan de la droite devrait l’inciter à plus de discrétion, autant envoyer Ayrault au charbon », affirme un proche. Mais là encore, pour quoi faire ? Lui aussi totalement carbonisé, le premier ministre n’est même plus en mesure de jouer les fusibles…

À peine plus de trois cents jours après l’entrée en fonction de Hollande, tous les clignotants sont au rouge. En économie, d’abord, où le nombre de chômeurs — qui augmente de plus de 1 000 par jour en moyenne ! — n’a jamais été aussi élevé depuis 1997 .

Mais aussi sur la scène internationale et notamment européenne où, hormis au Mali, il a multiplié les échecs et affaibli l’image de la France (lire page 23). Aucune branche à laquelle se raccrocher ! 

« La diplomatie de Hollande est à l’image de sa politique, constate Laurent Wauquiez : molle, touffue et un peu besogneuse. » « Hollande est plus médiocre que normal », résume François Fillon.

L’absence d’autorité du président, dans tous les domaines, est directement responsable d’un climat d’angoisse comme la France n’en avait jamais connu depuis la guerre : selon une étude du CSA pour la Macif, 75 % des Français pensent qu’eux-mêmes ou un de leurs proches pourraient se retrouver en situation de précarité !

 Un chiffre qui recoupe presque trait pour trait les deux tiers de Français qui se disent déçus par l’action de Hollande. Et qui fait qu’aujourd’hui, dans un sondage Ifop pour Paris Match, celui-ci est devancé par Sarkozy (53 % contre 44 %). 

Et que plus d’un Français sur deux prédit la présence de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017. Signaux qui ne trompent pas : après avoir déjà perdu les trois législatives partielles de décembre, le PS a été éliminé dès le premier tour dans l’Oise, dimanche dernier, au profit des candidats UMP et FN.

D’où ce vent de panique qui secoue l’Élysée, encore fragilisé par la multiplication des “couacs” au sein du gouvernement (lire page 19). Là encore, c’est Hollande qui en est à l’origine : 

« Au début, c’était simple : tout le monde tapait sur Matignon en disant que c’était avant tout un problème de coordination. Mais on s’aperçoit sur certains sujets que les choses ne sont même pas tranchées à l’Élysée ; l’histoire du diesel, c’est ça », confie un directeur de cabinet. 

Les Français l’ont compris et ne sont pas dupes. Les deux jours de Hollande à Dijon, censés « renouer le contact avec le terrain », auront été un fiasco : 

selon un sondage CSA-la Lettre de l’opinion, 65 % des Français considèrent ce déplacement comme de la simple communication — qui ne marche pas. Idem pour les ordonnances, supposées accélérer le calendrier, et rejetées dans les mêmes proportions…

Plusieurs de ses proches réclament aujourd’hui qu’il tape du poing sur la table, quitte à se séparer de plusieurs ministres. Mais de quel poids cela pèsera-t-il dans l’opinion au regard de la hausse continue du chômage et de l’affolant agenda d’impopularité qui l’attend : 

chantier des allocations familiales (fin mars-début avril), baisse des aides aux entreprises (mai), lancement de la réforme des retraites (juin) ? 

Hollande, surtout, est plombé par son “péché originel” : la négation de la crise durant sa campagne. Élu sur ce mensonge, il ne dispose plus de la moindre crédibilité : pas de bon médecin sans bon diagnostic ! 

Son grand oral télévisé n’y changera rien : « Il fallait qu’il prononce dès son élection un discours churchillien, estime un sénateur PS. Peut-il encore le faire aujourd’hui ? Je crains qu’il ne soit trop tard… » « N’inquiétez pas les Français », a lancé Hollande à son gouvernement, le 6 mars en Conseil des ministres. 

Là encore, c’est trop tard. Les Français sont déjà plus qu’inquiets. Du président et de sa faiblesse. Et ils ont raison de l’être.

http://www.valeursactuelles.com/président-catastrophe20130320.html

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