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Y’en a marre des patrons du CAC 40

Posté par ippolito le 4 juin 2012

Les patrons du CAC 40 ont touché en moyenne 2,42 millions en 2011

Les Echos publient le tableau des rémunérations des dirigeants des société du Cac 40 en 2011. Ils ont reçu au total, en fixe et en variable, 96,8 millions d’euros.

96,8 millions d’euros! C’est le montant total des salaires des patrons du CAC 40 en 2011. Crise oblige, cette généreuse enveloppe s’inscrit toutefois en recul de 1,5% par rapport à 2010. 

En moyenne donc, un patron du CAC a touché 2,42 millions d’euros, indiquent Les Echos mercredi 9 mai dans leur classement réalisé à partir des documents de référence des principales valeurs françaises. 

En tête, le PDG de LVMH Bernard Arnault affiche une rémunération totale de 4,428 millions d’euros, dont 22,5% en variable. Il est suivi par Franck Riboud du Groupe Danone, avec 4,336 millions d’euros, et par Jean-Paul Agon, le patron de L’Oréal, avec 3,885 millions d’euros.

Deux patrons se retrouvent au dessus de 4 millions de rémunérations annuelles, six entre 3 et 4 millions, 19 entre 2 et 3 millions et 13 entre 1 et 2 millions. 

Rémunération variable en baisse

Le quotidien explique que les rémunérations variables ont baissé de 7%, en raison de la crise essentiellement. Premières touchées, les banques, comme Crédit Agricole, BNP Paribas ou Société Générale. Le constructeur automobile PSA n’est pas en reste. Philippe Varin affiche un salaire de 1,3 million d’euros, en baisse de 60% en raison de l’absence de rémunération variable cette année. Il s’agit de la plus forte baisse en 2011

Carlos Ghosn, le patron de Renault enregistre quant à lui la plus forte hausse de l’année, avec un total fixe et variable de 2,829 millions d’euros, soit une progression de 136%, selon Les Echos. Antoine Frérot, le patron de Veolia, possède le salaire le plus faible du CAC 40, avec 1,145 million d’euros, en baisse de 24% par rapport à 2010.

La fin des stock options

Les Echos expliquent notamment que c’est la fin de l’âge d’or des stocks options pour les patrons. Et d’expliquer que chez L’Oréal par exemple, elles sont remplacées par « les actions gratuites dites de ‘performance’ ».

Le cas Maurice Lévy, avec ses 16,2 millions de rémunérations différées, accumulées au bout de neuf années, n’a pas été pris en compte par le quotidien économique.

http://www.challenges.fr/entreprise/20120509.CHA6171/les-patrons-du-cac-40-ont-touche-en-moyenne-2-42-millions-d-euros-en-2011.html

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Y’en a marre des plans sociaux

Posté par ippolito le 4 juin 2012

Ces plans sociaux qui pourraient plomber le quinquennat

Un baptême du feu. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a lancé, mardi 29 mai, la première étape de ses consultations en vue des réformes sociales du quinquennat. 

Le leader de la CGT, Bernard Thibault, lui a remis une liste de 46 entreprises en redressement ou en liquidation, soit près de 45 000 emplois menacés, un chiffre jugé réaliste, mercredi, par le nouveau locataire de Bercy, Michel Sapin.

TEXTILE

Dans le textile, le fabricant Meryl Fiber de Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais) a été placé mercredi matin en liquidation judiciaire avec cessation d’activité par le tribunal de commerce d’Arras. Le fabricant de fibres synthétiques polyamides, utilisées dans la fabrication de tapis et de vêtements de sport, employait 343 salariés.

>> Lire : « Près d’Arras, les salariés de Meryl Fiber ‘n’y croient plus’ »

AUTOMOBILE

PSA est déjà engagé dans un plan de 1 900 suppressions de postes en 2012, et des inquiétudes pèsent sur les sites d’Aulnay-sous-Bois (3 100 salariés), SevelNord (2 800 salariés) et Rennes. Ce sont aussi 2 900 postes qui doivent également être supprimés chez des prestataires.

Chez les équipementiers, des menaces planent sur les sites de Honeywell (325 salariés), MBF Technologies (430 salariés), Prevent Glass (liquidé début mai, 220 salariés), la fonderie Manzoni-Bouchot (150 salariés), Sealynx (redressement, 550 salariés).

>> Lire : « Les salariés d’Honeywell refusent la délocalisation du site de Condé-sur-Noireau » (édition Abonnés)

Goodyear Amiens est en suspens (1 300 salariés). Et à Strasbourg, General Motors veut vendre son usine (1 000 salariés).

ENERGIE ET INDUSTRIE

Les raffineries de Petroplus (550 salariés) et de LyondellBasell (370 salariés) sont en sursis. De son côté, le fournisseur d’électricité E.On France veut fermer cinq sites de production (500 emplois).

>> Lire : « La dépollution du site Pétroplus de Petit-Couronne menace sa reprise »

L’avenir des hauts fourneaux de Florange (500 salariés) est préoccupant, ArcelorMittal devant statuer sur un éventuel redémarrage cet été. La ministre de la culture, Aurélie Filippetti, a assuré aux salariés d’ArcelorMittal que le nouveau gouvernement tiendrait ses engagements pour sauvegarder l’emploi, vendredi dernier. 

>> Lire la chronique : « Des forges à Florange »

Quant à Rio Tinto, le groupe minier s’interroge sur le site de Saint-Jean-de-Maurienne (600 salariés).

TRANSPORTS

Chez Air France, la direction a évoqué un « sureffectif » qu’elle devrait résorber via un plan de départs volontaires, susceptible d’atteindre 5 000 postes d’ici à 2015.

Concernant le maritime, des incertitudes pèsent sur la SNCM, son principal actionnaire, Veolia, voulant se désengager.

Sur le rail-route, Novatrans (250 salariés) est également en grande difficulté.

>> Lire : « SNCF Geodis est en passe de liquider une filiale de fret » (édition Abonnés)

COMMERCE, DISTRIBUTION, TOURISME ET AGROALIMENTAIRE

Côté tourisme, la direction de TUI France (2 700 salariés, dont 1 500 chez Nouvelles Frontières) prévoit de supprimer 484 postes.

Dans la distribution, des syndicats de Carrefour (115 000 salariés) évoquent au moins 3 000 suppressions de postes. Auchan (50 000 salariés) va supprimer 1 600 postes, mais prévoit d’en créer 3 200 d’ici à 2014 via l’ouverture de magasins.

Leader Price (Casino, 2 103 salariés) veut fermer dix magasins (87 emplois). Mais le tribunal de grande instance de Créteil a annulé la procédure de licenciement (édition Abonnés), au motif qu’elle ne reposait sur aucun « motif économique ». Leader Price a indiqué qu’il va faire appel de ce jugement.

HTM Group (ex-Boulanger) a engagé un plan social prévoyant près de 400 suppressions de postes chez Cap Boulanger (1 800 salariés). Enfin, 310 suppressions de postes sont prévues à la Fnac (17 000 salariés).

De son côté, Conforama (9 170 salariés) avait annoncé devoir réorganiser son service après-vente. Mercredi, les élus du comité central d’entreprise ont assigné en référé la direction du groupe afin de demander la suspension du plan de sauvegarde de l’emploi prévoyant la suppression de 288 postes. La décision sera rendue le 20 juin.

Dans l’agroalimentaire, le sort de la centaine de salariés de l’usine Fralib reste incertain. L’usine, qui produit le thé Lipton et les infusions Eléphant, est occupée depuis le 11 mai. Unilever en a annoncé la fermeture en septembre 2010. Sous la pression des pouvoirs publics, la multinationale a accepté de participer à une table ronde, qui devrait avoir lieu « probablement d’ici le 1er juin » (édition Abonnés).

>> Lire : « A Gémenos, les salariés Fralib veulent croire à ‘l’effet Hollande’ »

L’entreprise bretonne Doux (3 300 salariés) est en difficulté (édition Abonnés). Le volailler a déjà fermé ou cédé plusieurs de ses filiales ces dernières années, en Espagne, en Allemagne, en Suisse et au Royaume-Uni. 

TELECOMS ET INFORMATIQUE

Dans les télécoms (300 000 emplois directs et indirects en France), des suppressions d’emplois sont redoutées. L’impact de Free joue à plein : SFR (10 000 salariés) étudierait un plan social, selon les syndicats, et Bouygues Telecom (10 000 salariés) veut « réaliser un plan d’économies de 300 millions d’euros ».

Technicolor (ex-Thomson) a déposé le bilan pour son usine d’assemblage de décodeurs TV d’Angers (340 salariés). Les syndicats ont rencontré mardi la ministre déléguée des PME, de l’innovation et du numérique, Fleur Pellerin. Le tribunal de Nanterre doit se prononcer sur l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire ce jeudi 31 mai.

>> Lire : « Le gouvernement s’empare du dossier Technicolor »

Hewlett-Packard envisage de supprimer 27 000 emplois dans le monde. L’impact du projet en France (5 000 salariés) est encore inconnu.

MEDIAS ET SERVICES

Dans la presse, plusieurs entreprises sont en difficulté, comme Presstalis (ex-NMPP), principal distributeur de journaux (800 salariés dans les messageries). Côté journalistes, des centaines de suppressions de postes sont redoutées au sein du Groupe Hersant Media (édition Abonnés). Le pôle Champagne-Ardenne Picardie devrait être le plus affecté : 270 suppressions de postes y sont prévues, sur un total de 630.

Par ailleurs, quatre journaux gratuits d’annonces du Haut-Rhin et du nord de la Franche-Comté édités par une filiale du quotidien régional mulhousien L’Alsace cesseront leur parution fin juin, entraînant la suppression de 116 emplois, a-t-on appris mercredi de source syndicale.

Dans la sécurité, Neo Securité (5 000 salariés) a vu le retrait de la cessation de paiement validé, début mai, par le tribunal de commerce de Paris. Mais le groupe de gardiennage cherche toujours un repreneur. 

Interrogé sur Neo Sécurité, le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, avait promis qu’il ne laisserait « pas faire » un « cortège de plans sociaux » qui serait en préparation et dont l’annonce serait « différée » à l’après-présidentielle.

La tâche qui attend le gouvernement Ayrault sera ardue. Une fois l’élection passée, les salariés ou déjà anciens salariés n’ont pas oublié les promesses des candidats. Et attendent des résultats.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/05/31/ces-plans-sociaux-qui-pourraient-plomber-le-quinquennat_1708827_3234.html

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Y’en a marre des intermittents du spectacle

Posté par ippolito le 4 juin 2012

Intermittents du spectacle : une dérive «insoutenable»

Le déficit du régime d’assurance-chômage, réservé aux artistes et techniciens du spectacle, s’est encore élevé à plus d’un milliard d’euros en 2010, pour 100.000 bénéficiaires, pointe la Cour des comptes qui demande « d’urgence des mesures correctrices ».

Au sein du tome 2 du rapport annuel de la Cour des comptes, dédié aux suites de ses contrôles, le sujet est classé parmi les « alertes » : « Le régime d’indemnisation des intermittents frappe par son immobilisme et la persistance des déséquilibres financiers de grande ampleur qu’il occasionne », conclut la Cour.

En 2010, le déficit du régime dédié aux artistes et techniciens du spectacle s’est encore élevé à 1,03 milliard d’euros, pour 106.600 personnes indemnisées (et un total de 273.000 cotisants). « Leur déficit a représenté en 2010 un tiers de celui de l’assurance-chômage dans son ensemble », illustre la Cour. 

Le fonds « provisoire » créé en 2004 pour amortir les fins de droit et gérer des reconversions a de son côté été pérennisé (en fonds « de solidarité et de professionnalisation »), pour un coût annuel de 9 millions d’euros et 9.000 bénéficiaires. « Dans le contexte actuel des finances publiques, cette situation n’est pas soutenable », juge la Cour.

Lors de la négociation de la dernière convention d’assurance-chômage, début 2011, les partenaires sociaux, se remémorant les mouvements sociaux de 2003, avaient préféré maintenir le statu quo sur ce dispositif qui ouvre un droit à indemnisation (huit mois) aux artistes et techniciens justifiant d’au moins 507 heures de travail sur dix ou dix mois et demi.

Augmenter les cotisations sociales employeurs

Compte tenu des risques persistants de collusion entre employeurs et salariés -les premiers peuvent proposer des salaire plus bas puisqu’ils seront compensés par une meilleure indemnisation-, auxquels les efforts de Pôle emploi n’ont que très partiellement répondu, la Cour recommande aux partenaires sociaux de prendre « d’urgence des mesures correctrices ». 

Elle suggère notamment d’augmenter les cotisations sociales employeurs et de les moduler en fonction du taux de recours aux intermittents, pour limiter les fraudes.

La Cour propose aussi de différencier davantage le régime des artistes de celui des techniciens, ces derniers bénéficiant de conditions d’indemnisation particulièrement favorables par rapport aux intérimaires, dont les conditions d’emploi sont pourtant proches, relève la Cour. Elle demande enfin un meilleur suivi des actions de formation et de reconversion.

« La remise en cause du système (…) nécessiterait de réunir un consensus préalable qui dépasse celui des gestionnaires du régime d’assurance chômage », lui a répondu le président de l’Unédic, rappelant que « le dispositif actuel a fait l’objet d’une acceptation par les autorités publiques ». La convention actuelle d’assurance chômage est en vigueur jusqu’à fin 2013.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/dossier/0201888201780/0201888202246-intermittents-du-spectacle-une-derive-insoutenable-286353.php

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Y’en a marre des prix des loyers

Posté par ippolito le 4 juin 2012

Un Français sur cinq consacre plus de 30 % de ses revenus à se loger

Principale dépense des ménages, le budget logement a augmenté de 17 % depuis 2005. Une hausse bien plus forte que celle des prix et des salaires.

Avoir un logement serait-il devenu un luxe? En tout cas, cette dépense pèse de plus en plus lourd dans le budget des Français. Selon une étude de l’Insee publiée hier, en 2010, plus d’un ménage sur cinq a consacré au moins 30 % de ses revenus pour se loger.

Un chiffre qui n’étonne guère Christophe Robert, le délégué général adjoint de la Fondation Abbé Pierre : « Le logement est devenu le premier poste de dépenses des Français alors que, dans les années 1980, c’était encore l’alimentation. Les dépenses en matière de logement grignotent considérablement le pouvoir d’achat des Français. »

Les locataires du parc privé sont les plus étranglés

La flambée des prix de l’immobilier et des loyers ne leur a pas vraiment laissé le choix : la part du budget des ménages pour se loger a explosé de 17% en moyenne entre 2005 et 2010. Soit beaucoup plus vite que l’inflation (près de 8%) et les revenus des Français (le salaire mensuel n’a progressé que de 7,2% entre 2005 et 2009).

Pour René Dutrey, le président de l’Agence parisienne d’information sur le logement, l’Adil 75, les ménages sont pris en otages : « Aujourd’hui, les gens sont prêts à arrêter de manger pour payer leur loyer. Avant, avoir un bon revenu était la priorité numéro un des Français.

Aujourd’hui des études montrent qu’avoir un logement est plus important à leurs yeux. Ils sont prêts à tout pour le garder. » Et peu importe le prix. Le taux d’effort demandé aux ménages — c’est-à-dire le pourcentage des dépenses par rapport aux revenus — ne cesse ainsi d’augmenter.

Les locataires du parc privé sont ceux qui sont le plus étranglés financièrement. Selon l’étude de l’Insee, près d’un locataire du privé sur cinq débourse au moins 40% de ses revenus pour se loger. Et, la plupart du temps (dans six cas sur dix, exactement), précise l’enquête, ce sont des ménages modestes.

« A quelques exceptions, il s’agit de locataires touchant le smic (NDLR : près de 1100 € net par mois) qui versent un loyer de 400 € par mois, assure René Dutrey. La somme qui leur reste pour vivre est alors vraiment très faible. On ne peut pas avoir une vie normale dans ces conditions. Les dépenses d’alimentation ou de loisirs sont alors clairement rabotées. »

C’est à Paris plus particulièrement que le taux d’effort moyen des ménages explose, alerte l’Adil. « Il avoisine plutôt les 35%, précise René Dutrey. Dans la capitale, on demande 500 € pour une chambre de bonne. Les montants des loyers deviennent complètement délirants ! »

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/un-francais-sur-cinq-consacre-plus-de-30-de-ses-revenus-a-se-loger-17-03-2012-1909948.php

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